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Inca
Tome 2 : L’Or de Cuzco

L’incroyable a eu lieu ! Dans la terrible nuit qui a suivi le Grand Massacre, à Cajamarca, l’Empereur Atahuallpa a été fait prisonnier… Dans ce chaos indescriptible, Anamaya veut rester fidèle à l’Empereur, et Gabriel n’a d’autre solution que de se battre au côté de son chef, le Capitan Pizarro. L’amour né entre les deux jeunes gens doit absolument demeurer secret…

Atahuallpa espère racheter sa liberté contre de l’or, beaucoup d’or… Mais il n’y en a jamais assez ! Et contrairement à Gabriel, qui veut encore croire à l’honnêteté de ses compagnons, Anamaya sait que lorsque la rançon sera réunie, Atahuallpa deviendra un poids inutile pour les Espagnols. De fait, dès la rançon versée et lors d’un simulacre de procès, Atahuallpa est condamné à mort et exécuté.

Désormais, les Espagnols ne désirent plus qu’une chose : parvenir au plus vite dans la légendaire Cuzco, la ville dont les temples sont couverts d’or ! Le trajet, semé d’embûches, va être effroyable car, pour la première fois, la résistance du peuple inca s’organise.

Le 15 novembre 1533, les Espagnols entrent en vainqueur dans Cuzco qu’ils mettent à sac. Et les humiliations contre Manco, le nouvel Empereur inca, commencent, au point que ce dernier décide de fuir avec Anamaya. Gabriel, prévenu, et maintenant écœuré par la violence qui l’entoure, craint le pire. Seul, il cherche à la rejoindre et se lance dans la traversée d’un horrible désert de sel…
Est-ce que les pouvoirs d’Anamaya seront assez forts pour sauver l’homme qu’elle aime alors que tout autour d’elle semble prêt à s’effondrer ?

INCA est une série romanesque en trois volumes, écrite par Antoine Audouard, Jean-Daniel Baltassat et Bertrand Houette, qui se sont réunis sous le nom d’Antoine B. Daniel.

Interview de l’auteur

Comment est née cette idée d’un grand roman sur les Incas ?

Bertrand Houette : C’est la rencontre de trois rêves. Après des études d’architecture, j’avais découvert le Pérou en juillet 1978 et j’avais eu l’occasion de travailler pour l’Institut national d’archéologie bolivien : il s’agissait de relever des plans sur une île du lac Titicaca – une petite île avec trois maisons sur un versant et sur l’autre des ruines spectaculaires.

Par beau temps, les sommets de la Cordillère Royale se reflétaient dans le lac : c’était tout simplement splendide. Pendant les trois semaines que j’ai passées là-bas, presque seul, à prendre mes mesures, le rêve de cette civilisation dont j’ignorais l’essentiel s’est insinué en moi. Et ensuite, au fil des dix années où j’ai vécu sur place, dans les dizaines de voyages que j’y ai effectués, pendant mes nuits sous les étoiles, je rêvais du jour où je pourrais faire partager à d’autres ces sensations uniques.

Antoine Audouard : Le deuxième rêve est celui de notre éditeur, Bernard Fixot, qui revenait d’un voyage dans les Andes et qui avait été fasciné par ce pays… A son retour, il a cherché le livre, la grande saga qui lui aurait raconté ce qu’il y avait derrière ces lieux superbes, derrière ces montagnes, ces temples. Mais il n’a rien trouvé, à part de très sérieux essais historiques, souvent assez anciens. Il a rencontré Bertrand et il eu l’idée de l’associer à deux romanciers…

Jean-Daniel Baltassat : … qui rêvaient justement (c’est le troisième rêve !) de travailler ensemble et de partager une certaine idée qu’ils se faisaient du roman populaire – une très belle tradition française qui nous a donné le goût de lire et que nous aimerions bien, à notre tour, contribuer à transmettre…

Comment vous êtes-vous organisés pour écrire ?

Antoine Audouard : Nous écrivons à deux mais nous créons à trois. Nous nous sommes d’abord réunis tous les trois pour établir les fondations de l’histoire, des personnages principaux – et même d’un « séquencier », un peu comme si nous écrivions un film…

Jean-Daniel Baltassat : C’était une phase de rencontre : Antoine et moi face à Bertrand, notre instinct de romanciers face à ses connaissances d’ethnologue et d’historien, la fiction romanesque face à la grande Histoire… Nous avons tout de suite senti que quelque chose se passait, qu’il y avait entre nous une confiance et une osmose.

Bertrand Houette : Sur la base du synopsis que nous avions établi, j’ai essayé de leur donner les moyens de « faire décoller » l’histoire en leur fournissant tous les renseignements voulus jusque dans les détails les plus minutieux. Quelle était la coiffure des Indiens Kollas ? Comment les Incas construisaient-ils leurs ponts ? A quelle particularité physique reconnaissait-on Juan Pizarro, le jeune frère de Francisco ? Je déteste dire qu’ « on ne sait pas » tant que je n’ai pas cherché à fond…

Jean-Daniel Baltassat : … et c’est cette richesse documentaire exceptionnelle qui nous a permis de nous comporter en romanciers. Car la proposition selon laquelle on fait entrer la petite histoire dans la grande, nous l’avons tout de suite inversée.

Antoine Audouard : Nous nous sommes vite rendu compte que nous voulions écrire tout simplement une histoire d’amour mais que cette histoire d’amour nous autorisait une grande variété de points de vue – romanesque, historique, spirituel…

Jean-Daniel Baltassat : Et dans ce contexte, nous avons « vécu », au quotidien, l’équilibre entre le réalisme historique, auquel nous contraignait Bertrand, et une volonté de liberté de fiction romanesque. Plus la contrainte était grande, plus nous avions envie de jouer avec…

Antoine Audouard : Et comme toujours, la logique des personnages a fini par prendre le dessus.

Comment se passe l’écriture proprement dite ?

Jean-Daniel Baltassat : L’un de nous deux prend la main…

Antoine Audouard : … ensuite, il envoie ce qu’il a fait à l’autre, qui corrige, fait des propositions, apporte sa compétence particulière, et puis à son tour prend la main… Il y a des aller et retour jusqu’à ce que nous soyons satisfaits ! Et plus le temps passe, moins nous savons lequel de nous a écrit… C’est devenu fusionnel. Et c’est quand même un miracle, parce que la littérature a plutôt la réputation d’être le domaine des ego déchaînés !

Ça n’a pas existé entre nous pour une raison simple : nous avions tellement envie de vivre ce projet que nous nous sommes débarrassés dès l’origine de toute crispation de ce genre. Le premier grand plaisir de cette aventure a été de sentir émerger la personnalité de son auteur : « Antoine B. Daniel », qui n’est réellement aucun d’entre nous tout en incarnant des aspects qui sont très profondément personnels chez chacun de nous.

Quand et combien de temps avez-vous été sur place?

Jean-Daniel Baltassat : C’était il y a un an. Un voyage assez extraordinaire, pendant quatre semaines. Nous sommes partis d’où les Espagnols sont arrivés, sur la plage même où ils ont débarqué, 170 hommes et une soixantaine de chevaux à la conquête d’un empire… Nous avons vu courir les petits crabes rouges qui ont fui devant eux, découvert les radeaux de balsa sur lesquels les Indiens naviguaient, suivi le vol des pélicans flottant au-dessus de ce paysage de mangrove – et au loin nous découvrions les contreforts de ces Andes qui les remplissaient d’admiration et de crainte.

Antoine Audouard : Nous avons ensuite suivi leur itinéraire autant que faire se pouvait. Nous avions déjà nos histoires en tête, jusque dans les détails, mais cette confrontation avec le réel des lieux et des visages nous a vraiment « secoués » : tout était différent, plus grand, plus puissant…

Bertrand Houette : … et pourtant, à certains endroits, nous « reconnaissions » littéralement des lieux que nous avions habités en imagination. C’est une rencontre très riche en émotion : celle des images que l’on a pu se construire mentalement avec les images du réel, mais aussi la transformation qui est faite du réel par la force de l’imagination…

Jean-Daniel Baltassat : Nous sommes allés nous tremper dans les bains chauds de l’Inca, à Cajamarca, où lui-même a fait ses ablutions pendant trois jours avant le grand massacre de Cajamarca. Il faisait nuit, nous étions dans ce bain brûlant, avec les fumées qui flottaient autour de nous, nous avions un sentiment de présence…

Antoine Audouard : C’est une magie qui nous a accompagnés. Quand nous nous sommes rendus à Machu Picchu, nous avons vécu une aube avec une brume humide, épaisse à cacher des fantômes… Et au sommet de la montagne, qui a un peu la forme d’une aile d’oiseau, nous avions une sensation très puissante de l’univers, l’impression d’une abolition des frontières de l’espace et du temps.

Jean-Daniel Baltassat : Une des particularités de l’univers inca, ce sont des traces extrêmement fortes, extrêmement émouvantes, et en même temps relativement rares parce qu’il y a eu énormément de destructions. Sur chaque lieu, Bertrand nous guidait, nous aidait à reconstituer, à « repeupler », en quelque sorte.

Bertrand Houette : Il faut savoir que les Incas n’avaient pas d’écriture ; donc toute source les concernant est une source espagnole, ou alors, si elle est indienne, elle est le fruit de l’acculturation espagnole, après la conquête… Il n’y a pas non plus, ou pratiquement pas, d’univers graphique, très peu d’objets, etc. A la différence d’autres civilisations andines qui les ont précédés, il n’y a pas eu un véritablement foisonnement artistique inca. Ils étaient de grands constructeurs et des orfèvres accomplis : d’après les descriptions que les témoins nous donnent, cela devait être assez sublime ! Peu d’Espagnols ont été sensibles à la beauté de ces trésors et l’essentiel en a été fondu… Cela peut sembler un paradoxe à nos yeux, quand on pense que cela s’est passé au XVIe siècle, le grand siècle espagnol, Charles Quint, Velázquez, une grande période artistique et culturelle. Mais c’est penser dans nos propres termes et non selon les leurs.

Il ne subsiste pas de monuments, de palais ?

Jean-Daniel Baltassat : Si, des sites importants, splendides, dotés d’une très grande force d’évocation, chacun avec sa magie particulière et que, à notre façon, nous « visitons » dans le livre. Mais des monuments il ne reste que la structure. Il faut aussi penser à cette particularité du monde inca : ce sont des gens qui vivaient dans un univers entièrement baigné par le spirituel, aussi bien dans la vie quotidienne que dans leur manière de concevoir, comme on dit aujourd’hui, leur relation au monde.

Bertrand Houette : Chez les Incas, pas une pierre n’est posée qui ne soit chargée de sens – par sa position, sa taille, sa fonction…

Antoine Audouard : Les Espagnols ont instinctivement mesuré la puissance de cette sacralité. Ils l’ont à la fois détruite et récupérée, en démolissant nombre de temples tout en reconstruisant des églises sur leurs fondations et avec leurs murs. C’est une sorte d’ironie des Incas que, par la suite, lors des tremblements de terre, les églises se sont effondrées tandis que la maçonnerie inca a tenu.

Comment peut-on expliquer cette terrible conquête ?

Antoine Audouard : Quand on découvre cette histoire, on a un choc : comment, en vingt-quatre heures, un groupe de 170 hommes avec une soixantaine de chevaux ont-ils vaincu une armée organisée de 80 000 hommes ? C’est un étonnement qui dure encore et dont le mystère demeure en partie, malgré les nombreux éléments historiques à notre disposition.

Bertrand Houette : C’est un événement fondateur et destructeur à la fois : une bataille unique vécue, du côté inca, comme un piège, un massacre, une catastrophe, et du côté espagnol comme une grande victoire de la ruse et du courage… A Cajamarca, nous avons marché jusqu’au col atteint par Pizarro et les Espagnols – suivis par quelques troupes indiennes hostiles aux Incas. Il faut s’imaginer le spectacle qui s’est offert à eux : cette plaine immense devant eux dans le berceau des montagnes, et sur les pentes des tentes blanches à perte de vue. Ils entendent tout ce monde chanter, ils entendent des tambours, des trompes, parce que l’Inca est en train de jeûner, et qu’il va y avoir une grande fête le lendemain… Et en vingt-quatre heures, ils vont faire prisonnier le Roi et massacrer 6 000, 8 000, peut-être 10 000 personnes ! Même pour les Incas, peuple guerrier, conquérant, qui sort à peine d’une cruelle guerre civile, c’est un spectacle sidérant. Et ils ne s’en relèveront pas.

Jean-Daniel Baltassat : C’est ce moment qui nous a certainement inspiré la situation romanesque de base, celle de nos deux héros principaux : deux jeunes gens qui se rencontrent et dont le destin se scelle au moment où tout, autour d’eux, se détruit. D’un côté un conquistador qui va participer à la bataille, y avoir un rôle éminent… et de l’autre une princesse qui occupe une place très particulière aux côtés de l’Inca…

Bertrand Houette : Nous les avons imaginés à la fois représentatifs de leurs mondes respectifs et en même temps « différents », marginaux pour une raison ou une autre…

Elle s’appelle Anamaya…

Jean-Daniel Baltassat : C’est une princesse inca dont l’origine est considérée comme mystérieuse et vaguement inquiétante par les siens : elle a les yeux bleus – ce qui est une particularité inouïe chez les Incas. Et pourtant elle se trouve dépositaire de secrets, d’une connaissance essentielle du passé et de l’avenir de l’Empire.

Bertrand Houette : A l’intérieur du monde inca, elle devient un personnage magique, reconnu comme tel par les Incas eux-mêmes, et qui justement participe à cet univers très particulier où tout est signe, où tout est présence des dieux, donc une grande soumission au visible, parce que l’invisible est partout…

Antoine Audouard : … quand la main de l’homme passe sur un rocher, elle le sculpte un peu pour apprivoiser les dieux, pour parler avec eux…

Jean-Daniel Baltassat : Anamaya circule du monde du visible à celui de l’invisible, que les Incas appellent l’ « Autre Monde » ou le « Monde d’En dessous »…

Antoine Audouard : … au moment où surviennent cette catastrophe et ce massacre, la capacité qu’elle a de circuler entre les deux mondes lui donne une force immense : elle devient une référence dans cet Empire qui est en train de toutes les perdre… Dès l’instant où les Espagnols ont posé la main sur Atahuallpa, c’est à peu près comme si l’univers disparaissait ! On ne pose pas la main, on ne touche pas le Roi, ou bien le soleil s’éteint… Or Anamaya est le symbole de quelque chose qui peut les relier à leur passé, qui peut relier le « Monde d’En haut » qui vient d’être soumis à une impensable destruction avec le « Monde d’En bas », celui de l’espoir et d’une possibilité de transformation… Il y a cependant une faille, c’est qu’elle tombe amoureuse…

Et le jeune homme ?

Jean-Daniel Baltassat : Le parcours de Gabriel est plus simple en apparence, en tout cas plus familier. C’est un étudiant européen influencé par l’atmosphère de liberté intellectuelle qui règne dans certaines universités espagnoles, comme à Salamanque. Il est issu d’une famille riche, mais c’est un bâtard… Quand nous le découvrons au début du livre, il est dans une geôle de l’Inquisition pour une peccadille. Son père le fait libérer mais, dans le même mouvement, le rejette, le « répudie »… Sur le plan psychologique, c’est donc un homme tout à fait libre mais tout à fait seul.

Antoine Audouard : C’est le cas de beaucoup de conquistadors… Francisco Pizarro lui-même est un bâtard, comme son compère, complice et finalement ennemi Diego de Almagro.

Jean-Daniel Baltassat : Gabriel est donc un homme pour qui la conquête du Pérou est d’abord la conquête de lui-même. Il cherche un je-ne-sais-quoi qui n’est pas l’or, qui est au-delà de la reconnaissance et de la gloire… Et il rencontre Anamaya, et à travers elle, le monde des Incas…

Antoine Audouard : Il trouve d’abord l’âge adulte : il est très jeune, n’a pas été réellement confronté à la violence des hommes. Mais il découvre le plaisir d’être courageux, celui d’exercer une certaine influence, dans l’ombre, par son intelligence et sa discrétion. Pour lui aussi, l’amour est une révélation décisive, une faille, quelque chose qui s’ouvre en lui et le bouleverse complètement. La rencontre avec Anamaya lui ouvre l’univers.

Bertrand Houette : Mais le contexte dans lequel cette rencontre a lieu la rend à chaque étape difficile, douloureuse. Chacun des deux camps en présence ne se prive jamais de leur rappeler où est leur loyauté ; cela les met tout au long du livre dans des situations impossibles.

Jean-Daniel Baltassat : Presque impossibles !

Comment mêlez-vous les personnages du roman avec ceux de l’Histoire ?

Antoine Audouard : Nous avons maintenant parfois du mal à faire la différence ! Grâce à ce travail de tissage effectué avec Bertrand, nos cinq personnages de fiction sont entrés dans l’Histoire sans lui faire violence. Et les dizaines de personnages de l’Histoire sont devenus des héros de roman. Francisco Pizarro, par exemple, nous a fascinés : plus nous avons pénétré sa complexité, et plus il nous a paru tour à tour totalement odieux et absolument formidable, d’un courage étonnant – mais ils l’étaient tous, on peut le leur accorder ! -, d’une véritable intelligence, avec une sensibilité, une dimension spirituelles incontestable, et avec cela capable de faire commettre des atrocités primaires sans hésiter…

Jean-Daniel Baltassat : … pour finir avec un destin tragique.

Bertrand Houette : Peu de personnages de l’Histoire sont morts dans leur lit !

Qu’est-ce que ce livre, au fond ? Un roman d’aventures, un roman d’amour, un roman historique, une quête spirituelle ?

Jean-Daniel Baltassat : Si nous avons réussi, c’est un peu tout cela à la fois. En tout cas, c’est ce que nous avons vécu.

Antoine Audouard : Un roman d’initiation… au rythme d’un roman-feuilleton. Une Table ronde qui serait devenue mystérieusement andine…

Bertrand Houette : Et aussi le mythe, ce rêve qui a pris le nom d’Eldorado… Il existe encore aujourd’hui des légendes sur un Eldorado qui serait caché en forêt !

Antoine Audouard : D’ailleurs, l’or est aussi un de nos principaux personnages, sous la forme d’une statue tout en or ! On l’appelle le Frère-Double, elle est la réplique de la momie du Roi. Et cette statue est poursuivie tout au long du livre, et elle permet d’incarner la complexité des motifs des uns et des autres… Pour les Incas, elle est le symbole de leur histoire, de tous leurs liens avec le sacré. Pour les Espagnols, elle est en or et donc bonne à être fondue… Mais avec le temps, et par le fait qu’elle fuit sans arrêt, elle devient pour les uns et les autres un mythe…

Et pour vous, est-ce qu’elle existe ?

Bertrand Houette : Nous ne le savons plus : nous la cherchons toujours et sans doute pour longtemps, parce que nous vivons à l’intérieur de notre rêve.

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