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Parce que je ne veux pas mourir

Un incroyable tour du monde à la poursuite des “autres” médecines du monde

20 ans de combat. À la poursuite des médecines du monde.

Paralysé à jamais : ce verdict que lui jette au visage le spécialiste de l’hôpital de Toulouse, Jean-Pierre Moreau le refuse.

Parce qu’il ne veut pas mourir, Jean-Pierre Moreau se lance dans une course hallucinante à travers le monde, seul en fauteuil roulant, pour trouver la médecine qui va le guérir. Togo, Suède, Etats-Unis, Philippines, Saint-Domingue, Inde… une aventure exceptionnelle qui l’amène à essayer sur lui les remèdes les plus sérieux et les plus délirants, les plus exotiques et les plus surprenants.

Parce qu’il ne veut pas mourir, Jean-Pierre Moreau combine modernisme et tradition (avec l’étonnante acupuncture électrique pratiquée à Dehli), avant-goût des médecines du futur (avec l’utilisation des champs magnétiques de petits aimants), et techniques étonnantes (comme Amaroli qu’il nous fait découvrir).

Parce qu’il ne veut pas mourir, vingt ans après le début de sa maladie, Jean-Pierre Moreau est toujours vivant et il continue de parcourir le monde. Avec de bonnes nouvelles : la sensibilité de ses plantes de pied est revenue ; il est persuadé qu’il pourra de nouveau courir un jour.

Parce que je ne veux pas mourir est le récit d’une formidable aventure, qui nous entraîne à l’intérieur des différentes médecines du monde. Un livre d’espoir !

Interview de l’auteur

Comment allez-vous Jean-Pierre Moreau ?

En ce moment, je vais très bien. Je n’ai pas encore récupéré mon équilibre. Je me déplace très très lentement avec deux cannes, c’est pour ça que je suis en fauteuil. Mais moralement je vais très bien. Je pratique tous les jours mes respirations, pratique que j’ai ramené de Java où j’ai rencontré le « maître du souffle » et où je re-trouve un peu ce que j’avais fait il y a quelques années avec le yoga. Je commence ma journée par amaroli, je fais ensuite mes respirations puis des automassages que je me fais dès que je suis posé. Spirituellement, je dis la Parole le matin, le Missel, les Psaumes. Pour moi, c’est important. Et dès que je peux, dès que j’ai un moment de libre, je médite.

Pourquoi avoir voulu écrire ce livre ?

J’ai écrit ce livre pour dire qu’il est possible malgré la maladie de bouger, de réagir. Que ce n’est pas parce qu’on est dans un fauteuil roulant qu’on est condamné à rester dans une chambre. Même si c’est difficile, même s’il y a de nombreuses raisons pour ne pas bouger. En bougeant on récupère de la vie, on se nourrit des autres. Moi, je bouge seul en général. Mais rien n’empêche de bouger à deux. On peut emmener sa compagne, son compagnon, un ami. Il y a des personnes pour qui sans fauteuil électrique il est impossible de bouger. Il y a très peu d’handicapés dans la rue, ils se cachent, ils ont honte. C’est difficile d’être handicapé, on est confronté à plein d’obstacles dans la vie quotidienne. Que ce soit au ras des pâquerettes, mais aussi moralement. Mais quand on bouge, quand on passe les frontières, quand on voit d’autres peuples, et particulièrement les peuples de pauvres, on se rend compte qu’on est riche, que l’on peut leur apporter vraiment beaucoup de choses.

Par rapport aux médecines, vous voulez faire passer un message ?

De plus en plus de gens pratiquent des médecines autres que la médecine allopathique, que je ne critique pas, elle a sa fonction, elle est indispensable pour beaucoup de raisons. Mais si c’est vrai que j’ai un Strümpell Lorrain, il n’y a pas de traitement. Alors qu’est-ce qu’on fait ? On attend, on attend de mourir, on attend de devenir fou ? Je pense qu’au contraire il y a une démarche, aller vers… Ça peut être vers d’autres types de médecine, l’acupuncture, le yoga. J’ai encore plein de choses à découvrir. Je suis prêt à découvrir beaucoup d’autres médecines. Je voudrais que ce livre soit un message d’espoir. On part toujours avec de l’espoir. Quand je suis parti aux Philippines, je croyais vraiment que j’allais revenir sur mes deux jambes. Je suis revenu avec une énergie formidable en même temps, ça a permis aussi qu’une fille tombe amoureuse de moi. C’est important. Quand on porte de l’énergie, quand on est bien moralement, on dégage une énergie, on attire d’autres personnes. Ce n’est pas courir après des illusions. Peut-être que dedans il y a des illusions, inévitablement. Mais regarder la télévision du matin au soir qu’est-ce que c’est ? C’est vivre à travers les autres ? Non, on a tous une part de vie. Le message que je voudrais aussi passer est aussi spirituel, on n’est pas là par hasard, on est aussi porteur de message, on doit faire passer quelque chose, on a tous quelque chose à faire.

Mais pour bouger, pour aller dans le monde entier, il faut aussi des moyens ? Il y a souvent un problème financier.

C’est un choix. Je n’ai pas spécialement d’argent. Pendant des années, je n’en ai pas eu. Je ne fume pas, je ne bois pas, j’ai la chance d’avoir un ami prêtre qui m’héberge depuis deux ans à Villeneuve la Garenne. C’est une chance inouïe. Mon seul luxe c’est ma voiture. Que je n’ai pas payée cher. Mais j’y fais attention. Je ne la prête pas, je suis complètement égoïste là dessus. C’est une histoire de choix. Si on ne mange pas de viande, si on ne boit pas d’alcool, si on ne fume pas, ça fait de grosses économies. Les légumes coûtent moins cher que la viande ! Je ne veux pas être donneur de leçons. J’ai 55 ans, j’ai fait plein de conneries dans ma vie, et je ne suis pas un saint.

Quel est votre prochaine destination ?

Ma prochaine envie de voyage, c’est de retourner en Inde, parce que je suis persuadé que le docteur Kahn va pouvoir me faire récupérer l’équilibre. Cela mettra le temps que ca faudra ! Le docteur Kahn pratique l’acupuncture avec de l’électricité. Il est à Delhi, dans un quartier musulman. Il ne m’a pas raconté d’histoires, il m’a dit tout de suite que ce serait long. Mon grand rêve c’est d’aller voir les Pygmées, j’ai envie de les aider, parce que en ce moment c’est un véritable scandale, on est en train de les tuer, de les massacrer, et personne n’en parle.

Dans votre livre vous nous décrivez Amaroli, c’est-à-dire l’urinothérapie, qui a priori n’est pas très agréable à pratiquer.

Amaroli, je comprends la répulsion. Pendant une semaine j’avais envie de vomir, à chaque fois que je prenais mon urine. C’était très mauvais au goût. Puis j’ai fait une cure de pommes. Pendant dix jours je n’ai mangé que des pommes. Je pensais être nettoyé. Mais il faut un certain temps pour ça. Maintenant, je n’ai plus aucun problème avec Amaroli. Mon corps est complètement drainé.

Amaroli est beaucoup pratiqué en France ?

Pas vraiment. On le pratique surtout en Allemagne où il est suivi par six millions de personnes et en Angleterre, toujours très liée à l’Inde, d’où est originaire cette thérapie. Un Premier ministre indien qui a vécu plus de cent ans le pratiquait. Il avait même proposé à Brejnev un verre de son urine.

Ce livre veut aussi faire connaître Amaroli, et montrer tout le bien que cette méthode peut apporter. C’est à chacun de faire son choix, mais pourquoi se priver d’une façon de se soigner qui a fait ses preuves, certes en Inde, mais aussi ici en Europe.

A la rentrée, je vais sûrement aller à la Pitié Salpétrière, pour faire un bilan et voir où en est mon Strümpell Lorrain. Je pense que je me rapprocherai, par solidarité, de l’association qui est du côté de Besançon. Cette association regroupe des gens atteints par cette maladie qui touche 30 personnes sur un million.

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la presse en parle

« Ce tour du monde étonnant de toutes les thérapeutiques se lit comme un roman. »
Belle-Santé

« Ce témoignage reste un beau message d’espoir. »
Psychologies Magazine

« Un récit d’une grande sobriété sur une douleur qui ne l’est pourtant pas, celle de se croire condamné à ne plus pouvoir marcher. »
France Soir

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  • Allemagne : Syntropia

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