Lire pour le plaisir
Recherche avancée

Je m’appelais Franck

« Je vais te raconter ma vie. Une vie de surprises, de chocs et de désillusions qui m’a fait prendre conscience de la fragilité de l’existence. Mais un parcours ponctué d’expériences plus ou moins heureuses dont j’ai toujours tiré une leçon. Et déjà, tu le sais, puisque c’est le titre du livre : avant d’être Vincent, je m’appelais Franck… »

« Le Bigdil », « Le Juste Prix », « Fort Boyard », pendant deux décennies Vincent Lagaf’ s’est invité dans les salons des français. Dans cette autobiographie, il revient sur son enfance : celle d’un gamin qui s’appelait Franck et qui, très tôt, a été adopté.

De cette jeunesse cabossée, il a puisé une énergie et une drôlerie qui lui ont servi de cuirasse pour s’imposer dans le monde de la télé. Porté par une sensibilité à fleur de peau, il a remonté le chemin de sa vie pour retrouver sa mère biologique et lui dire qu’il l’aimait.

À la lecture de ce récit, on rit, on sursaute, mais on se laisse aussi gagner par une émotion qui met longtemps à se dissiper.

Interview de l’auteur

Votre livre est un récit très personnel, très intime, de votre vie, où vous révélez qu’avant d’être Vincent, le petit enfant que vous étiez s’appelait Franck. Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire et à dévoiler votre histoire ?

À chaque fois que j’ai raconté une anecdote sur ma vie, je voyais mon interlocuteur surpris et amusé. Bien souvent, on me disait : « Tu as eu une vie insensée, tu devrais en faire un livre. » Depuis que ma vie professionnelle est plus calme, il m’est arrivé de prendre le temps de faire le chemin à l’envers et de me surprendre moi-même. Surpris d’être passé au travers de toutes ces péripéties. Surpris par ce parcours non voulu, non calculé mais qui m’a bien occupé durant toutes ces années. Jusque-là, je n’avais pas vraiment raconté mon enfance. Après quelques recherches, j’ai réussi à retrouver ma mère naturelle. J’ai pu la rencontrer. Elle m’a raconté l’histoire de sa vie, comment j’étais arrivé dans ce monde. Je connaissais enfin la vérité. Je n’étais pas issu d’un viol ou d’un inceste, j’étais l’enfant d’une mère courageuse.  Un matin d’orage, j’ai commencé à écrire. J’y ai pris goût. Plus j’avançais, plus je prenais plaisir à retracer ma route. J’ai montré mon travail à quelques personnes qui m’ont toutes dit : « T’as plus qu’à trouver un éditeur. » Et puis, pour être totalement honnête, ça m’a fait un bien fou. Parfois, je me plains de ne pas avoir un emploi du temps chargé, et quand je regarde derrière moi, je me dis que j’avais pris pas mal d’avance.

Ce livre est-il aussi une manière de dire à vos lecteurs que, malgré les chocs, les injustices, on peut vivre ses rêves ?

Loin de moi l’idée d’être un exemple, car je ne me sens pas exemplaire, mais si quelqu’un se dit en lisant ce livre que, malgré les embûches qui peuvent se trouver sur la route, on peut y arriver et que ça lui donne envie de se bouger, c’est tant mieux. Maintenant, soyons sincères, je ne suis pas un orphelin qui arrive d’un pays en guerre et qui a été torturé par un régime politique.

Après plusieurs saisons au Club Med, la télé a été, pour vous, à la fois une consécration et l’apprentissage d’un monde dur, pour ne pas dire impitoyable. Comment avez-vous vécu toutes ces années ?

Les années Club sont passées comme une récréation d’une dizaine d’années. L’insouciance la plus totale. J’ai eu la bonne idée d’apprendre un métier qui pouvait me faire vivre le cas échéant, « mécano soudeur ». Quand je suis rentré dans le show-biz, je savais que si ça ne marchait pas, j’avais une solution de repli.  Donc j’ai pris ce métier avec une certaine désinvolture. C’était comme j’ai envie ou pas. D’où ma réputation d’ingérable.
Le milieu de ce métier est particulièrement hypocrite, injuste, et parfois malsain. Donc, tant que je m’y amusais, tout allait bien. Quand je perdais le contrôle, je passais directement à autre chose, ou on me passait à autre chose. Un truc qui est sûr, j’ai su m’entourer d’une équipe formidable issu du monde du rock que j’ai su garder près de moi pendant presque trente ans pour certains. Ça m’a beaucoup aidé car je ne peux pas travailler sans l’esprit d’équipe.

Avez-vous été surpris, qu’après une longue absence du petit écran, on vous retrouve toujours dans le top 10 des animateurs préférés des Français ? Et quel regard portez-vous aujourd’hui sur la célébrité ?

Non seulement j’ai été surpris, mais j’ai été très fier et surtout très ému de la fidélité de mon public. Comme quoi quand on dit ce qu’on pense et qu’on fait ce qu’on dit, ça paye.
La célébrité de nos jours a changé. On est célèbre plus facilement. Les réseaux sociaux ont beaucoup atténué la somme de travail nécessaire pour y arriver. Gérard Louvin disait : « Il faut 10 ans pour être connu du jour au lendemain. » Maintenant, avec un peu de chance, en deux ou trois vidéos sur TikTok, tu peux avoir une notoriété. Le grand danger pour moi, ce sont ces personnes qui pensent que la chirurgie esthétique peut faire de toi une star. Ça peut, à mon avis, juste faire de toi une bête curieuse. Et puis, chacun interprète le mot célébrité comme il l’entend.

La télévision continue-t-elle à vous attirer ? Ou est-ce la scène, comme vous le laissez entendre à la fin du livre, qui désormais est votre horizon ?

 Malheureusement, la télé que j’ai pratiquée n’existe quasiment plus, mais je prends encore du plaisir à faire des émissions. Tout cela dépend, encore une fois, de l’équipe avec laquelle je me trouve. Faire de la télé pour être reconnu dans la rue ne m’intéresse pas. Construire une émission, la tourner, la promouvoir et faire en sorte qu’elle ait du succès, ça oui, ça me fait encore vibrer.
La scène est, dans ce métier, la seule discipline où tu ne peux pas tricher. J’aime la scène et, comme je le dis dans mon livre, je ferai peut-être de ce récit mon dernier one man show. On n’y est pas encore, mais c’est dans un coin de ma tête.

Qu’aimeriez-vous que vos lecteurs vous disent en refermant Je m’appelais Franck ?

Je serais très heureux si les lecteurs pouvaient se dire « je comprends mieux pourquoi il est comme ça ».
Je peux donner l’impression de ne rien avoir à faire de rien. Ce qui n’est pas complètement faux.
Je pars du principe que j’ai un court passage à faire sur cette Terre, alors je veux le faire dans les meilleures conditions et ne surtout pas donner d’importance à ce qui n’en a pas.
Je n’oblige personne à regarder dans la même direction que moi.
À quelques détails près, si je devais recommencer, je pense que je prendrais la même route.

lire toute l’interview

la presse en parle

« Une facette méconnue de sa personnalité, derrière celle de l’amuseur (…) Bien loin de l’image du pitre qui faisait les 400 coups sur les plateaux de télévision, Vincent Lagaf’ est en effet un survivant. »
Emilie Paul, Le Figaro

« L’humoriste, animateur et comédien publie Je m’appelais Franck, son autobiographie, à la fois émouvante et brutale, dans laquelle il évoque notamment son adoption. »
Frédérick Rapilly, Télé 7 jours

« Un récit cash, sans fioriture, sincère et drôle. »
Maxi

 « Dans le livre Je m’appelais Franck, vous allez découvrir un homme attachant, avec les failles d’une enfance ballottée. Vincent Lagaf’ s’y expose sans filtre. »
Ghislain Annetta, Le Courrier Cauchois

« Entre cris de rage et mots d’amour, la star de la télé des années 2000 se met à nu dans son autobiographie. L’histoire d’une vie à vif. »
Olivier Rajchman, TV Grandes Chaînes

« Dans son autobiographie, Je m’appelais Franck, l’ancien animateur du Bigdil n’épargne pas les révélations inédites et bouleversantes. »
Louis-Paul Clément, France Dimanche

« Avec son livre autobiographique Je m’appelais Franck (…) l’ex-animateur du « Bidgil » ou du « Juste Prix » dévoile son secret de famille qui provoque l’émotion et force le respect. »
Caroline FINZARELLI et Robin GERSON, Journal de France

Suivez toute notre actualité

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de réaliser des statistiques de trafic. En savoir plus