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Le Cri

Prix du Polar des Petits Mots des Libraires 2017
Prix du Roman Populaire 2017
Prix des nouvelles voix du polar 2018, catégorie roman français (Pocket)
Prix Polar en Nivernais 2018

Hôpital psychiatrique de Gaustad, Oslo. À l’aube d’une nuit glaciale, le corps d’un patient est retrouvé étranglé dans sa cellule, la bouche ouverte dans un hurlement muet. Dépêchée sur place, la troublante inspectrice Sarah Geringën le sent aussitôt : cette affaire ne ressemble à aucune autre…
Et les énigmes se succèdent : pourquoi la victime a-t-elle une cicatrice formant le nombre 488 sur le front ? Que signifient ces dessins indéchiffrables sur le mur de sa cellule ? Pourquoi le personnel de l’hôpital semble si peu à l’aise avec l’identité de cet homme interné à Gaustad depuis plus de trente ans ?
Pour Sarah, c’est le début d’une enquête terrifiante qui la mène de Londres à l’île de l’Ascension, des mines du Minnesota aux hauteurs du vieux Nice.
Soumise à un compte à rebours implacable, Sarah va lier son destin à celui d’un journaliste d’investigation français, Christopher, et découvrir, en exhumant des dossiers de la CIA, une vérité vertigineuse sur l’une des questions qui hante chacun d’entre nous : la vie après la mort…
Et la réponse, enfouie dans des laboratoires ultrasecrets, pourrait bien affoler plus encore que la question !

Inspiré par des découvertes et des événements réels, Le Cri renvoie à nos peurs les plus intérieures. Un thriller sur la folie des hommes et le danger d’une science dévoyée, transformée en arme fatale.

Interview de l’auteur

Votre thriller commence en Norvège dans un effrayant hôpital psychiatrique. Un patient vient d’y mourir de façon suspecte. Parlez-nous de ce « patient 488 » qui est le point de départ de votre intrigue ?

Ce patient est en soi une énigme. Dans l’hôpital, personne ne connaît l’identité réelle de cet homme arrivé à Gaustad il y a plus de trente ans dans d’obscures circonstances. Mutique, prostré, il semble totalement ailleurs, comme étranger au monde.

Et puis soudain, sans prévenir, il pousse un cri effrayant qui terrorise le personnel et les autres patients. Aucun médecin ne parvient à identifier la source de ce cri qui ressemble à une forme de panique infinie. Qu’a donc vécu cet homme pour être à ce point traumatisé ? Étrangement, un nombre – 488 – est gravé sur son front. Il constelle aussi les murs de sa cellule de graffitis, qui, en apparence, n’ont aucun sens. Et pourtant, cet homme cherche à nous dire quelque chose qu’il ne peut exprimer autrement.

C’est ce que l’inspectrice Sarah Geringën va chercher à comprendre. Ce faisant, elle va être amenée à lever le voile sur des expériences qui dépassent, de très loin, le cadre d’une simple enquête criminelle. 

Comment définiriez-vous votre héroïne ?

Sarah est une femme à double visage. Elle est grande et belle, mais froide et d’apparence un peu hautaine. Très troublante, en réalité. Ce côté impassible, tout en contrôle de soi, est un choix de sa part : les victimes, mortes ou vivantes, méritent, selon elle, toute sa concentration et son investissement, et elle ne s’autorise aucun relâchement, aucune légèreté.

Sauf que, lorsque débute l’histoire, sa vie va basculer. Elle apprend que son mari la trompe, qu’il ne l’aime plus. Désespérée, elle songe à quitter la police puis, finalement, se résout à s’accrocher à son enquête pour ne pas sombrer. Elle a raison. Sa rencontre avec Christopher, un journaliste d’investigation français, va non seulement donner un tour nouveau à son enquête, mais lui redonner foi en la vie.

Les deux personnages vont enquêter dans des lieux improbables de la planète pour finir par révéler l’existence d’un effrayant programme de recherche scientifique : le projet MK Ultra…

C’est un programme secret qui a vraiment existé durant les années 1950-1970.

Il ne relève pas des théories conspirationnistes : il a fait l’objet d’une commission d’enquête du congrès américain après les révélations d’un article du New York Times en 1974. On y apprend très clairement que pendant plus de vingt ans, la CIA et le FBI, de façon totalement illégale, ont utilisé des millions de dollars de leur budget pour réaliser des expériences visant à influencer et à contrôler l’esprit. La plupart des tests ont été menés sur des personnes non consentantes, à coups de drogues expérimentales pour provoquer des amnésies, des paralysies, des états de confusion permanents. Et ce, dans plusieurs instituts du monde entier. On a retrouvé une grande partie des dossiers sur ces expérimentations.

Mais il est avéré qu’avant l’arrivée de la commission d’enquête, certaines archives ont été détruites. Et on ne saura jamais ce qu’il y avait dedans. C’est cette lacune qui m’a inspiré le « projet 488 ».

D’une manière générale, dans mon travail, je pars toujours de la réalité pour aller vers la fiction. J’ai passé une partie de ma vie professionnelle à enquêter, creuser, recouper des informations. Je travaille longtemps en amont pour me documenter sur un sujet qui m’interpelle. Dans les livres, je lis toujours les notes de bas de page pour connaître et vérifier les sources. Même si je dois lire six cents pages pour une information qui tient sur une ligne. Et c’est bien une ligne, une seule, au bas d’une page, qui m’a donné l’idée de cette histoire.

Votre roman tient formidablement en haleine le lecteur, mais l’interpelle aussi sur de grands sujets existentiels : l’origine et l’avenir de l’humanité, la science, la folie des hommes qui jouent aux apprentis sorciers…

Tout en utilisant le rythme addictif et haletant du thriller, j’espère offrir au lecteur la sensation d’être nourri intellectuellement. En refermant le livre, j’aimerais qu’il se dise qu’il a non seulement pris plaisir à suivre cette aventure, mais, qu’au passage, ne serait-ce qu’un instant, il soit sorti de son quotidien pour prendre l’ampleur de l’Histoire collective du vivant gravée en chacun de nous, histoire qui remonte à des milliards d’années.

Personnellement, je suis passionné par la question des origines. Peut-être parce que j’ignore une partie de mes origines… Toujours est-il que j’y pense, pour tout et tout le temps. Le néant, le vide, provoquent en moi, comme chez la plupart des gens, je suppose, une angoisse qui se transforme, par moments, en peur abyssale. D’ailleurs, j’ai failli ne pas écrire Le Cri tant j’avais peur de ce que j’allais y explorer. Mais finalement, je me suis lancé et j’en suis très heureux.

Vous êtes à la fois scénariste et romancier. Quelles différences faites-vous entre ces deux types d’écriture ?

La liberté de création me paraît bien plus grande dans le roman que dans le scénario. Et puis, dans un scénario, un personnage va exister au-delà des mots par l’acteur qui va l’interpréter, par le cadre qu’aura choisi le réalisateur, par la musique. Bref, si on n’a pas assez creusé son passé, ses attitudes, son apparence physique, son caractère, cela peut être compensé ou même sublimé par l’image.

Dans un roman rien n’existe sans vous. Rien ! Vous avez donc l’obligation de tout savoir, tout connaître de votre personnage jusqu’aux moindres détails de son enfance, de ses défauts, de ses tics… Et même si vous ne révélez pas le quart de ce que vous savez sur lui, cette connaissance approfondie vous guide et rend cohérente chacune de ses actions dans le roman. Cela lui donne de la profondeur entre les lignes, une existence palpable qui permet de le suivre et d’y croire.

Même si je continue à aimer l’exercice du scénario, notamment dans le travail de construction de l’histoire, le sentiment d’accomplissement est bien plus puissant, il me semble, dans l’écriture d’un roman.

Pouvez-vous nous parler de vos goûts littéraires, de vos inspirations ?

Je dévore surtout des documents et des essais sur les grandes questions scientifiques, religieuses, philosophiques. Encore une fois, la plupart de ces ouvrages renvoient au sujet des origines et de l’après : où et comment sont nées les religions, quelle est la signification philosophique des mythes grecs, que sait-on vraiment de la naissance de la vie, où en sommes-nous du décryptage du fonctionnement du cerveau humain, l’âme existe-t-elle et survit-elle à la mort du corps ? Tous mes livres sont annotés, cornés, gribouillés, commentés…

Côté littérature, je lis Zola, Dostoïevski, mais aussi Steinbeck dont le souffle romanesque m’a transmis le goût de l’écriture. À l’est d’Éden m’a glacé de peur et les derniers mots que le père souffle à son fils avant de mourir me bouleversent encore. Mobilisant ses ultimes forces, il lui dit : « Timshel ». En hébreu, cela signifie « Tu peux » : tu peux dépasser le mal qu’il y a en toi pour devenir quelqu’un de bien !

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la presse en parle

“Un polar qu’on ne peut pas lâcher avant de l’avoir fini tellement c’est passionnant.”
Marina Carrère d’Encausse, Le Magazine de la santé – France 5

“C’est une pure merveille. […] Magnifiquement fait.”
Gérard Collard, Le Magazine de la santé – France 5

“Ce thriller exceptionnel, inspiré par des événements réels, est aussi une réflexion sur la vie après la mort.”
Philippe Vallet, Le livre du jour – France Info

“Ce thriller est l’un des meilleurs de la rentrée.[…] Addictif.”
Michel Primault, Femme actuelle

“Nicolas Beuglet a branché sa plume sur du 20 000 volts : les chapitres se déroulent comme autant de scènes électrisantes au rythme infernal.”
Marie Rogatien, Le Figaro Magazine

“Un des meilleurs livres écrits cette année.”
Sébastien Dubos, La Dépêche du Midi

“Redoutable page-turner, rythmé, tendu, écrit comme on filme caméra sur l’épaule.”
Franck Boitelle, Paris-Normandie

“Rythme, climat, nourritures intellectuelles : l’entreprise magistrale ne laisse pas indemne.”
Renée Mourgues, La République des Pyrénées

“Un de ces livres qu’il est difficile de lâcher avant la dernière page.”
Lyliane Mosca, L’est-éclair

“Glaçant”
David Moginier, 24 heures

“Un thriller coup de poing !”
Stéphanie Lohr, Ici Paris

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