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La Fille des Templiers
Tome 1

19 mars 1314. Jacques de Molay, le dernier grand maître de l’Ordre du Temple, est brûlé en place publique.
Il a été condamné par le roi Philippe le Bel qui reproche aux Templiers de dissimuler un fabuleux trésor.
Mais le jour du supplice, une colombe dépose un message entre les mains du souverain.
C’est la malédiction, terrible : le Roi et ses fils paieront pour ce crime !

Huit ans plus tard… 

15 juillet 1322. Une jeune paysanne, Flore Dupin, est pourchassée par les soldats de Charles IV.
Quel secret détient-elle ?
Qu’a-t-elle à voir avec l’ordre du Temple ?
Un homme lui confie :
– Avant de mourir, le roi a prononcé ton nom !

Une confrérie mystérieuse, des femmes de courage, des Rois maudits, avec ce vingtième roman, Mireille Calmel signe un roman d’aventure fascinant.

Mireille Calmel est l’une des grandes figures du roman historique. Avec trois millions d’exemplaires vendus en France, elle a conquis un large public. Ses best-sellers sont aujourd’hui traduits dans quinze langues.

Interview de l’auteur

Avec ce nouveau et vingtième livre, vous nous ramenez au Moyen Âge, période qui vous est chère, et à l’incroyable histoire des Templiers, ces religieux militaires longtemps chargés de protéger les lieux saints et devenus une force aussi redoutée que mystérieuse au sein du royaume. À quoi ressemble la France qui sert de décor à votre roman ?

Je vous emmène dans une France troublée. Trois monarques viennent de se succéder sur le trône derrière Philippe le Bel, ce roi de fer qui ordonna la dissolution de l’ordre du Temple et la mort de son grand maître, Jacques de Molay. Pourquoi troublée ? Parce qu’après toutes ces condamnations, des événements climatiques sans précédent se sont succédé. Le peuple est littéralement mort de faim pendant des mois. Et puis la vie a repris son cours. Tout a semblé apaisé. Mais c’était un leurre. Tous ceux qui ont participé à la fin de l’ordre du Temple sont morts brutalement : le pape, l’inquisiteur général du royaume de France, Philippe le Bel, ses neveux. En 1322, c’est le dernier de ses fils qui monte sur le trône. Charles IV. Et Charles IV a peur. Parce qu’il est le dernier des Capétiens, le dernier d’une lignée vieille de plus de trois cents ans. Et qu’il n’a toujours pas d’héritier.

Dans ce roman d’aventure foisonnant, nous suivons les péripéties de vos deux jeunes héroïnes : Flore et Jeanne. Parlez-nous d’abord de Flore.

Flore a quinze ans. C’est la fille d’un fermier. Elle vit loin de Paris, de son tumulte. Elle est promise au fils des meuniers qu’elle connaît depuis l’enfance, mais amoureuse d’Armand, un rémouleur itinérant. Jusque-là, sa vie a été sans histoire. Mais soudain tout bascule. Un inquisiteur encadré par des soldats se présente à la ferme de ses parents. Elle veut y retourner. Armand l’en empêche. Avant de mourir, le roi a prononcé son nom. Comme une accusation. C’est elle… Elle la source de la malédiction qui endeuille la France. Mais Flore ne sait rien. Tout ce qu’elle peut, c’est faire confiance à Armand lorsqu’elle retrouve ses parents sans vie. Dès lors, elle est traquée par un inquisiteur à la solde du roi Charles IV. Et toutes les réponses qu’elle cherche se heurtent à la véritable identité d’Armand : un ancien Templier, proche de Jacques de Molay, chargé depuis son enfance de la protéger.

Jeanne de Dampierre, elle, n’a, a priori, rien en commun avec Flore. Elle est issue de la grande noblesse…

Peu de temps après la mort de Jacques de Molay, en 1314, le prince Charles, futur Charles IV, a jeté son dévolu sur elle. Il en est fou amoureux ! Pour la garder à merci, il la place dans l’une des maisons du grand béguinage de France. En 1322, elle a vingt-sept ans et elle est toujours sa maîtresse. À cette différence près que le prince Charles est devenu roi. Un roi qui, je vous l’ai dit, a peur de mourir. Un roi qui rafle toutes les Flore Dupin du royaume pour être certain que, cette fois, celle qu’il recherche ne passera pas entre les mailles du filet. Ce qu’il ignore, c’est que Jeanne vient de découvrir un secret qui lie l’ordre du Temple à sa mère, la comtesse de Rethel, et la comtesse de Rethel à Flore. Et que Jeanne est désormais prête à tout pour que le roi ne le découvre jamais.

Philippe le Bel jugeait l’ordre du Temple trop puissant. Trop menaçant. La légende veut que, à la suite de la décision de le faire disparaître, une terrible malédiction se soit abattue sur le roi et ses fils. On dit aussi que les Templiers auraient dissimulé un fabuleux trésor… Ce sont ces légendes dont vous vous êtes emparée pour écrire votre roman ?

Vous le savez, chez moi, la légende n’est jamais très loin de la vérité. Je pousse mes recherches au-delà des sentiers battus et je peux vous assurer que ce qui se cache dans ces lignes n’a jamais été écrit sur l’ordre du Temple ou son trésor. On continue de rechercher celui-ci sur la foi de témoignages arrachés à la torture. Ce qui est vrai c’est que Philippe le Bel escomptait sur des richesses sans précédents, mais qu’il a saisi juste de quoi payer les dettes du royaume. En 1322, Charles IV espère toujours mettre la main sur ce trésor qui lui permettrait d’importantes réformes.
Quant à la malédiction, si Jacques de Molay ne l’a jamais formulée, il n’en reste pas moins des faits troublants. Ces morts successives en sont le meilleur exemple. On a beaucoup écrit sur le sujet, mais personne n’a jamais fait le lien entre cette malédiction et la cérémonie du sacre des rois de France. Le lien entre l’ordre du Temple et les gardiens de la sainte ampoule.

Qu’est-ce donc que cette sainte ampoule ?

Une fiole qui contient un baume divin. La légende veut qu’une colombe l’ait remise à l’archevêque qui baptisa Clovis, faisant de lui le premier roi chrétien de France. Depuis ce jour, ce baume participe à la cérémonie du sacre. S’il n’en est pas oint, le roi n’est pas légitime au regard de Dieu. Il ne peut pas guérir les écrouelles, obtenir la protection de Dieu pour lui, pour son peuple. Il est « maudit ». Et c’est bien ce qui arrive. Après la mort de Jacques de Molay, la sainte ampoule est vide. Et tous les rois qui succèdent à Philippe le Bel, le dernier a en avoir été oint, le savent. Ils ne sont plus légitimes sur le trône de France. Reste à savoir qui a vidé la sainte ampoule. Dieu, parce qu’on a détourné, par la torture, la foi de l’Ordre du Temple ? Quelqu’un qui cherche à s’emparer du trône ? à venger Jacques de Molay ? Et surtout quel rôle joue dans tout ça Flore Dupin, simple fille de fermier ? La fille des Templiers renferme bien des mystères…

La période est trouble et assez méconnue. Une nouvelle fois, vous nous livrez un véritable roman d’aventure où se mêlent personnages de fiction et figures historiques. Comment travaillez-vous ?

J’ai de nombreuses sources, évidemment. Archives, thèses. Paradoxalement, si l’on s’est énormément penché sur Philippe le Bel et le procès des Templiers, peu d’historiens ont écrit sur Charles IV et ses frères. Ils ont régné trop peu de temps, ouvrant la porte à des romans magnifiques. S’engouffrer dans la brèche était un défi. Vous savez à quel point j’aime les relever. J’ai été servie dans ma quête par une de mes lectrices qui, en réalisant son rêve d’acquérir une tour templière, a découvert des documents signés par le premier grand maître de l’ordre du Temple. Ce fut pour moi comme une révélation…

À la lecture de la dernière page, on comprend qu’une suite est prévue. Quels seront les enjeux de ce prochain volume ? Saurons-nous enfin qui est vraiment la fille des Templiers ?

Dans ce premier tome, vous croisez un inquisiteur démoniaque à la recherche du trésor du Temple, une comtesse frappée par le poids d’un secret millénaire, un légiste royal qui cherche à se venger, un ancien Templier prêt à tout pour sauver la femme qu’il aime, tout en protégeant le plus précieux des héritages de l’Ordre, et même un meunier dont la loyauté survivra à la torture. Sans parler bien sûr de nos deux héroïnes : Flore Dupin et Jeanne de Dampierre. La suite, je vous le promets, sera à couper le souffle ! Derrière les faux-semblants et les fausses pistes, vous saurez tout de l’incroyable destin de la fille des Templiers. Et cela – promis aussi – dès cet automne !

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la presse en parle

“Un premier tome haletant à lire cet été, en attendant les révélations de la rentrée…”
Joëlle Chevé, Historia

“Une plume enlevée, du suspense[…], tout y est !”
Amélie Cordonnier, Femme actuelle

“Du suspense et de l’érotisme : rien ne manque à ce roman captivant qui fait la part belle aux femmes.”
Prima 

“Mireille Calmel signe un roman d’aventures fascinant.”
Laurence Lucchesi, Nice Matin Week-End

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