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Morgan des brumes
L'épée du pouvoir

 « Tu es liée à cette lame et à celui à qui elle est destinée… » 

Au large des côtes bretonnes, sur l’île d’Aval, une communauté de prêtresses vit paisiblement à l’écart du combat des hommes. Parmi elles, Morgan, jeune fille fougueuse dont le caractère et les origines cachées font redouter le pire à la grande prêtresse Vivian. À raison ! Un jour de mai, emportée par la colère, Morgan commet l’irréparable…

À trois lieues de là, les jeunes Ké et Arthur observent les Ténèbres recouvrir le ciel d’Armorique. Ils ne croient pas en la magie mais, devant eux, franchissant la mer, ce sont bien les navires à tête de dragon qui apparaissent. À bord, les hommes du Nord décidés à retrouver le seul être capable de s’opposer à l’usurpateur du trône de Bretagne : l’héritier perdu de l’épée du pouvoir !

Précipités dans le chaos, Morgan, Arthur et Ké vont devoir affronter leurs peurs et leurs croyances les plus tenaces. Avec l’espoir de découvrir, enfin, leur vérité.

Mireille Calmel nous ramène avec délice aux premiers temps des célèbres chevaliers de la Table ronde réunis par la mystérieuse Morgan autour du futur roi Arthur.

Un incroyable voyage dans l’imaginaire fascinant du monde arthurien nourri des légendes les plus anciennes mais aussi des toutes dernières découvertes.

Interview de l’auteur

Morgan des Brumes, votre nouveau roman, est le premier d’une série consacrée au cycle arthurien. Pourquoi vous êtes-vous intéressée à ce personnage féminin et lumineux ?

J’adore ce personnage de Morgan que la légende a tour à tour prétendue bénéfique ou maléfique. Elle incarne pour moi la femme dans toute sa complexité et sa finesse. J’ai voulu lui rendre hommage, lui donner une dimension épique que la légende, forgée au Moyen Âge par des hommes, ne lui accordait pas.

Pouvez-vous nous en dire davantage sur l’histoire et les personnages qui entourent Morgan ?

L’histoire se déroule au Ve siècle en Armorique. Morgan est une apprentie prêtresse de l’île d’Aval qui ne parvient pas à se défaire de son caractère ténébreux. Quand il engendre la mort d’une des filles de la communauté, tout bascule pour elle et pour la magie qui entoure l’île. Ce qu’elle ignore alors, c’est que ces ténèbres qui envahissent le ciel répondent à une vieille prophétie dont elle est la clef. Elle va devoir choisir à ce moment-là entre la lumière et l’ombre. Entre deux spectres de son passé. Quant à Arthur et Ké, ce sont deux amis d’enfance qui vivent dans la plus importante cité portuaire d’Armorique. Ils ont seize ans, ne croient pas à la magie mais vont se retrouver confrontés aux terribles Saxons qui ne tardent pas à aborder les côtes et à tout détruire sur leur passage. Eux non plus ne savent pas qu’ils sont l’objet de leur quête. Et l’espoir du peuple de Bretagne qui subit le joug d’un usurpateur violent et tyrannique. Des personnages emblématiques donc comme ceux qui, au fil des romans de cette série, vont conduire Arthur à sa destinée. C’était jubilatoire de m’en emparer.

Y a-t-il une part de réel dans cette histoire ou repose-t-elle entièrement sur une légende ?

De récentes découvertes sur l’île d’Aval font état d’une trentaine de squelettes disposés autour d’un menhir nommé « la tombe d’Arthur ». La sépulture est très ancienne. C’est ce qui m’a donné l’idée de placer là le refuge des prêtresses de la légendaire Avalon. Comme toujours, la légende se mêle ici à une part de vérité historique, même si cette fois j’ai accordé plus de place et de valeur au mythe arthurien.

Sur quels travaux d’historiens vous êtes-vous basée pour écrire ce roman ?

Ils sont nombreux à avoir écrit sur le sujet, mais mon auteur de prédilection reste Jean Markale avec lequel j’ai eu de nombreux et chaleureux échanges au début de ma carrière. Mais comme toujours, les lieux doivent parler d’eux-mêmes. Alors j’ai étudié sur place, dans la cité du Yaudet où se situe l’intrigue majeure du roman. De nombreuses fouilles y ont été réalisées sur l’époque gallo-romaine qui permettent de donner de la couleur, de l’atmosphère et une vision nette du quotidien des habitants au Ve siècle. C’est une époque que je connaissais mal. Elle s’avère passionnante.

Morgan des Brumes, cette héroïne conquérante, va découvrir le secret de sa naissance et s’affranchir de son lourd passé. Comment va-t-elle y parvenir ?

En découvrant sa part d’ombre et en y faisant face. La résilience est une valeur importante dans cette série. Elle va permettre aux personnages de grandir et de s’affranchir de leurs peurs. À ce prix seul, ils vont pouvoir faire face aux terribles épreuves qui les  attendent et devenir maîtres de leurs destins. Morgan n’y échappe pas.

La magie, la sorcellerie et les rites celtiques tiennent un rôle particulier dans votre roman. Est-ce propre à cette période ?

Le merveilleux est propre à l’univers arthurien. Mais j’ai voulu lui donner une dimension humaine, accessible et ancrée non pas dans la féerie mais dans la réalité du quotidien des hommes et des femmes qui ont composé cette période.

Quels sont vos prochains projets ?

Continuer cette série bien sûr, dont l’Épée du pouvoir est le premier roman. À raison d’un livre par an, mes lecteurs retrouveront Morgan et Arthur et feront chaque fois connaissance avec un nouveau personnage, un des futurs chevaliers de la Table ronde. C’est prévu pour octobre 2023. Mais avant, en mai, je vous emmènerai sur les traces des chevaliers de l’Ordre du Temple et d’une jeune femme prête à tout pour percer le secret de la disparition de son frère. Avant cela encore, en janvier, paraîtra le deuxième tome de l’adaptation BD du Lit d’Aliénor. Comme vous le voyez, je ne suis pas prête encore à poser ma plume ! Quel bonheur pour moi !

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la presse en parle

« La légende arthurienne à travers les aventures de la fée Morgan. (…) Elle oscille entre la magie, le merveilleux, les mythes chrétiens, les légendes et les croyances, avec des personnages très vivants, des scènes extrêmement visuelles. »
Isabelle de Montvert-Chaussy, Sud-Ouest

« De ce roman (…) émane un souffle puissant qui enchante son lecteur qui se perd avec plaisir dans les brumes de la forêt de Brocéliande. (…)  Nous avons été séduits par le style limpide et l’écriture fluide, nous nous sommes attachés aux personnages qu’il nous tardait de retrouver, une fois le volume refermé (…) cela nous promet une saga aussi passionnante qu’envoûtante. Alors, laissez-vous embarquer à la suite de nos jeunes héros dans des aventures mystérieuses à souhait. »
L’Est-Eclair

« Pour notre plus grand plaisir, Mireille Calmel a choisi de s’intéresser à la légende d’Arthur. »
Hubert Lemonnier, La Presse de la Manche

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