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Belle et Sébastien

D’après l’oeuvre de Cécile Aubry

L’amitié et l’amour comme remparts à la folie des hommes

1943. Dans un village au cœur des Alpes, les troupes allemandes font régner la peur. Malgré tout, certains s’organisent et résistent…

Alors qu’Angelina, la belle boulangère, doit fournir coûte que coûte du pain aux Allemands, le docteur Guillaume, lui, fait passer la frontière en montagne à des juifs persécutés. Le lieutenant allemand Peter Braun le sait et cherche à démasquer les fugitifs et leur guide. À cette périlleuse passe d’armes s’ajoute une rivalité entre les deux hommes au sujet d’Angelina…

Pendant ce temps, le village tout entier s’est ligué contre Belle, la chienne des Pyrénées. Est-elle bien cet animal errant qui égorge les moutons ? Sébastien, l’enfant des montagnes, s’est promis de la défendre, de la sauver, alors que tous se sont unis contre « la Bête ».

Au cœur de la montagne magnifique et parfois terrifiante se noue un drame que seule l’amitié pourra déjouer. Si Sébastien parvient à vaincre les préjugés des hommes…

La bande annonce du film

Interview de l’auteur

Belle et Sébastien, la série mythique de la fin des années 1960, revient grâce à vous à la fois sur les écrans et en roman. Pourquoi cette envie de faire revivre ces deux héros ?

D’abord parce que c’était une série dont j’étais la « victime idéale », la cible parfaite. Elle m’a bouleversé à l’époque, car j’étais déjà un grand amoureux de la nature et des chiens. Il se trouve que mon père était très attaché à la région de Briançon où nous passions tous nos étés et une partie des vacances d’hiver. Cela a éveillé en moi des envies de neige, d’aventure… Depuis, les chiens et la montagne ont toujours fait partie de ma vie. Que ce soit pour mes expéditions dans les montagnes Rocheuses du Canada ou dans les Verkhoïansk en Sibérie, ou pour mes films, avec Le Dernier Trappeur ou Loup, j’ai toujours effectué des voyages à travers toutes les grandes chaînes de montagnes, dans ce que j’appelle les « pays d’en haut »…

Lorsque l’idée est venue, après le décès de Cécile Aubry, de remettre en couleur et au goût du jour cette belle histoire, j’ai immédiatement sauté sur la proposition de reprendre cette histoire et d’en faire une adaptation libre pour le cinéma que Gaumont et Radar film m’ont faite. Cela m’a d’autant plus enthousiasmé que j’avais envie, après avoir tourné dans d’autres pays comme l’Alaska, le Canada ou la Sibérie, de montrer aussi la beauté des paysages de France. Pouvoir raconter en images les Alpes en les habillant de leurs couleurs d’automne, d’été et d’hiver me plaisait énormément. Je me suis immédiatement plongé dans l’écriture du roman et du scénario avec avidité.

Vous avez écrit les deux en parallèle. Comment avez-vous travaillé ? Que s’apportent-ils l’un à l’autre ?

J’ai toujours écrit mes romans avec un séquencier, comme pour un film. En tant que réalisateur, lorsque j’écris une histoire je vois d’abord des images. La notion de rythme est très importante. Finalement, en écrivant le roman on se projette dans le film… Il est donc assez facile de passer de l’un à l’autre…

Quelle liberté avez-vous prise par rapport à l’œuvre de Cécile Aubry ?

Mon adaptation est libre. Bien sûr pas totalement, car je souhaitais rester dans l’esprit de la série. Je l’ai regardée très attentivement pour comprendre ce qui avait fait son succès. Il y a d’abord cette relation absolument incroyable entre cet immense chien et ce petit enfant. Pour le casting, je ne voulais pas que l’enfant dépasse 1 mètre 30, car il fallait garder ces proportions. J’ai remarqué aussi dans la série que les personnages étaient remarquablement bien pensés. Le petit enfant orphelin, le grand-père rustre, la jeune femme mi-sœur, mi- maman, le docteur… J’ai repris les personnages qui me semblaient fondamentaux et le décor de la montagne, bien évidemment. Mais on retrouve aussi des notions telles que celle du passage de la frontière, si importante, et telles que la relation entre l’enfant et le chien ! Les péripéties en revanche sont nouvelles. Ce n’est pas une suite, mais une histoire « moderne » sur laquelle nous avons travaillé avec deux co-scénaristes sympas et talentueux : Juliette Sales et Fabien Suarez.

Pourquoi la guerre ? Pourquoi changer d’époque par rapport à la série ?

C’est d’abord un choix esthétique. Je ne pouvais pas envisager de placer cette histoire à l’époque actuelle, et pour le comprendre il suffit de voir comment les gens sont habillés en montagne. Ils se baladent avec des tenues fluorescentes, des sacs à dos techniques qui ont toutes les couleurs sauf celles de la montagne… Tout cela n’a rien à voir avec l’esprit de la série. À l’époque, on utilisait le cuir, le bois, la laine… Des textures qui se marient avec la montagne et son univers minéral. J’avais envie de beauté, et l’époque actuelle me l’aurait interdit. Du point de vue dramaturgique, cela m’a permis d’introduire cette notion si importante dans la série du passage de la frontière. Cela m’a rapproché de l’esprit initial. À l’époque, l’intrigue était basée sur la contrebande, cette fois-ci il s’agit de sauver des juifs en les faisant passer en Suisse…

La montagne décrite dans le roman est-elle imaginaire ? De quels paysages vous êtes-vous inspiré ?

Dès le commencement de l’écriture, un petit village d’une centaine de personnes s’est imposé à moi comme cadre idéal pour mon histoire. Je l’avais découvert lors des repérages de la course de chiens de traineau que j’organise dans les Alpes. En sillonnant cette région, j’ai immédiatement été séduit par le petit hameau de L’Ecot, situé en Haute-Maurienne, en plein cœur de la Vanoise. C’est naturellement de ce village, de cette vallée que j’aime tant – un paysage sublime et diversifié –, que je me suis inspiré pour mon histoire.

La relation entre Belle et Sébastien ressemble-t-elle à ce que vous pouvez vivre avec vos chiens ?

Oui dans la mesure où je ne voulais surtout pas rendre cette relation « humanisée », c’est-à-dire calquée sur ce que les humains imaginent de l’animal sans tenir compte de ses caractéristiques. Il n’y a pas d’embrassades toutes les deux minutes entre l’enfant et le chien. Belle a sa place et Sébastien la sienne. C’est une relation naturelle, saine, vraie, comme celle qui, à mon sens, doit toujours exister entre un animal et un humain.

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la presse en parle

« Un grand roman de courage d’amitié et d’amour »
Nice-matin

« Un formidable livre pour tous »
Philippe Vallet, France info

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