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L’Étonnant voyage de Maureen Fry

Il y a dix ans, Harold Fry entreprenait un pèlerinage pour sauver une amie malade. Aujourd’hui, c’est Maureen, sa femme, qui entame son propre voyage. Une carte postale venue du Nord a fait ressurgir les ombres d’un passé douloureux.

Mais Maureen n’est pas Harold. Elle ne traversera pas l’Angleterre à pied. Tour à tour franche et vulnérable, elle peine à tisser des liens avec les gens qu’elle croise. Elle n’a aucune idée de ce qu’elle trouvera au bout du chemin. Et, pourtant, elle le sait : elle doit y arriver.

L’histoire étonnante d’une femme qui, sur la voie de la consolation, explore l’amour, la perte, le chagrin, et découvre enfin la force du pardon.

Le nouveau roman, puissant et bouleversant, de Rachel Joyce

Interview de l’auteur

Dix ans après La lettre qui allait changer le destin d’Harold Fry, c’est au tour de Maureen, l’épouse d’Harold, de prendre la route. Après le drame terrible qu’ils ont vécu, quel a été le déclic qui l’a décidée à sortir de son isolement ?

À la fin du premier roman, Harold et Maureen renouent l’un avec l’autre, et avec leur mariage. Tous deux ont pris conscience que le deuil les avait éloignés. Mais dix ans après la marche d’Harold – quand ce dernier mène une vie simple et heureuse à la maison alors que le monde sort de la pandémie –, Maureen admet qu’elle a toujours une écharde au cœur. Il y a, dans sa psyché, quelque chose qu’elle n’a pas encore osé affronter. Si Harold a trouvé une certaine forme d’apaisement en parcourant le monde, Maureen est restée chez elle, dans un espace qui lui était familier. Et elle se rend compte que, pour trouver une forme de paix, elle doit, à son tour, entamer un voyage vers l’inconnu. Elle doit se perdre. Mais ce n’est pas un voyage qu’elle a envie d’entreprendre. Et contrairement au voyage d’Harold qui est un voyage de printemps, celui de Maureen est un voyage d’hiver. Ce qui l’incite à prendre cette décision, c’est un petit rien – un e-mail à propos d’un jardin –, mais au plus profond d’elle-même, le besoin a toujours été là.

Diriez-vous que votre livre est avant tout un roman sur le deuil et l’apaisement ?

Je dirais que le livre est avant tout un roman sur l’amour et la reconnexion – avec la terre, avec les gens, avec les émotions, avec le sens de l’émerveillement que nous avions enfant. Mais, au cœur de ce livre, il y a une tragédie qui terrifie chaque parent – celle de ne pas réussir à sauver son enfant. Et le premier roman de la trilogie était inspiré d’une expérience très personnelle de la perte. Alors oui, le deuil et l’apaisement y ont une place importante, tout au long de l’histoire. Il me semble naïf de penser qu’une vie peut exister sans ces deux choses-là. L’expérience humaine est faite d’ombres et de lumières : le doute, la perte et le chagrin en font partie. Je veux amener mes personnages à un endroit où ils se sentent réparés, d’une manière ou d’une autre. Cela ne veut pas dire que jamais plus rien ne les troublera, ou les émerveillera, ou les étonnera, car il en est ainsi de la vie. Mais lorsque ces choses arriveront, ils sauront mieux qui ils sont, et pourront ainsi mieux comprendre les forces et les dynamiques inconscientes qui les habitent. En ce sens, les écrivains sont des thérapeutes.

Avez-vous pensé ce roman comme la conclusion d’une trilogie ? Quels sont vos nouveaux projets d’écriture ?

J’ai toujours su que ce roman viendrait conclure la trilogie en résolvant l’histoire de Maureen, mais aussi celles de Queenie, d’Harold et du jeune homme brillant qu’ils ont tous aimé. J’ai mis du temps à l’écrire, mais je suis convaincue qu’il s’agit de la fin de la trilogie. Et en réalité, ces personnages m’accompagnent depuis plus de dix ans. Même si j’ai appris à les aimer, il est temps pour moi d’en explorer d’autres – d’autres histoires, d’autres chemins mystérieux de l’âme humaine. Mon nouveau livre est le récit d’une fratrie de quatre adultes, dont le père – un artiste et un homme très difficile – épouse une femme bien plus jeune que lui et meurt ensuite noyé dans des circonstances suspectes. Il y est question de dynamique familiale et de la façon dont on peut devenir des individus au sein de la cellule familiale.

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la presse en parle

« L’histoire étonnante d’une femme qui, sur la voie de la consolation, explore l’amour, la perte, le chagrin et découvre enfin la force du pardon. Un très beau roman. »
Stéphanie Lohr, Ici Paris

« Un roman tendre et émouvant, d’où l’humour n’est jamais absent. »
Sabine Laguionie, Flow

« Entre réparation et rédemption, une belle proposition. »
Fred Guilledoux, La Provence

« La belle idée de ce roman niche dans le jardin du souvenir de Queenie, battu par les vents, où chaque arbre mort transformé en dédicace, traduit la personnalité d’un défunt. »
Frédérique Bréhaut, Le Maine Libre

« Après La Lettre qui allait changer le destin d’Harold Fry arriva le mardi et La Lettre de Queenie, l’auteur britannique boucle son aventure bouleversante avec Maureen Fry. »
Magali Mustioli-Hercé, Courrier Picard

« Un roman qui explore l’amour, la perte, le chagrin et la force du pardon. »
Marie-Christine Luton, Peps Magazine

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