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Richard Coeur de Lion
Tome 1 : L'Ombre de Saladin

1189. Un nouveau roi ceint la couronne d’Angleterre. On le surnomme Cœur de Lion. Richard Cœur de Lion. Autant pour sa bravoure que pour son esprit chevaleresque. Jeune, vaillant, passionné, il est prêt à rendre sa gloire à l’empire Plantagenêt. À ses côtés : sa mère, la flamboyante Aliénor d’Aquitaine, Loanna de Grimwald, la dernière des grandes prêtresses d’Avalon, et Eloïn Rudel, sa maîtresse, son amour depuis toujours.

Ensemble, ils devront écarter trahisons et mensonges, en Angleterre où complote Jean sans Terre, le cadet des Plantagenêts, en Orient où le sultan Saladin vient de s’emparer de Jérusalem et continue d’étendre son emprise. C’est une imposante armée qui rejoint bientôt celle de Philippe Auguste, roi de France, en Terre sainte.

Dans un Orient mystérieux ouvert à tous les dangers, Richard détient un atout de taille : la puissance de trois épées de légende forgées en Avalon, Excalibur, Marmiadoise et Durandal. Mais pour combien de temps ?

Nourri par une abondante documentation historique qui renoue avec la légende et après Aliénor, L’Ombre de Saladin est le premier tome du nouveau cycle médiéval et féerique de Mireille Calmel dont la plume enchanteresse fait revivre Richard Cœur de Lion dans la fabuleuse épopée de la troisième croisade.

Interview de l’auteur

Votre nouveau roman nous emporte au cœur de la troisième croisade, dans un Orient mystérieux et dangereux…

En effet. À l’heure où s’éteint Henri II Plantagenêt et où son fils Richard ceint la couronne d’Angleterre, l’Occident s’indigne et s’enflamme. Le royaume de Jérusalem est tombé aux mains du redoutable Saladin. Comme du temps du premier mariage d’Aliénor d’Aquitaine et de Louis de France, un appel à la croisade a été lancé du haut de la colline du Vézelay et nombreux sont ceux, rois, chevaliers ou roturiers, qui ont décidé de la mener. C’est à cet instant que débute ce roman qui fait suite au cycle précédent d’Aliénor. Parce que la saga aventureuse et unique de cette famille est loin d’être terminée. 

Pour la première fois un homme, Richard Cœur de Lion, le fils d’Henri II d’Angleterre et d’Aliénor d’Aquitaine, est le personnage central de votre roman : décidé à mener croisade, déchiré de devoir se séparer de ceux qu’il aime, il lutte à la fois pour conserver et affirmer son pouvoir. Pourquoi avoir choisi de le placer au cœur de votre intrigue ?

Richard Cœur de Lion est sans doute l’un des personnages les plus charismatiques de l’histoire anglaise après le roi Arthur. Et pourtant, que sait-on vraiment de lui ? La légende de Robin des Bois a fini par supplanter la sienne. On a célébré l’adversaire de Saladin. Mais l’homme ? Croyez-moi, il est à la hauteur ! Chevaleresque, impitoyable, mais juste. Il possède de sa mère, Aliénor d’Aquitaine, cet esprit d’indépendance farouche, mais aussi la chaleur humaine et la ténacité. Jusque-là dans mes romans, les femmes se trouvaient au premier plan. Elles ne sont pas oubliées dans celui-ci, car sans elles, sans leur amour et leur abnégation, Richard Cœur de Lion n’aurait pas atteint sa dimension légendaire.

On retrouve avec joie les personnages de vos cycles précédents : la magnifique Aliénor d’Aquitaine, la légendaire Loanna de Grimwald, leurs enfants qui grandissent…

Ils demeurent la clef de voûte de cette saga. Parce que Loanna de Grimwald et son époux troubadour Jaufré Rudel ont vécu leur exil en Orient, qu’ils y ont lutté déjà contre Saladin, leur présence est une aide précieuse à Richard. Quant à Aliénor, semblable à elle-même, elle fait feu de tout bois. Vous la verrez traverser l’Italie à pied pour ramener une épouse légitime à son fils aux côtés d’Eloïn, la maîtresse en titre de celui-ci, ou prendre l’épée pour affronter son cadet. Chacun de ces personnages d’hier a encore un combat à mener. Pour certains d’entre eux, ce sera le dernier.

À leurs côtés, on découvre des personnages très noirs : Jean sans Terre, enfant mal aimé qui intrigue sans relâche, ainsi que son terrible acolyte, Pierre Basile…

Parce que de tout temps le pouvoir fut source de convoitise, chaque guerre vit naître traîtres et félons. Jean ne rêve que de ravir le trône d’Angleterre à Richard. Ces êtres, nés de noirceur et de vengeance et unis dans le mal, seront prêts à tout pour atteindre leur but, y compris à déterrer d’antiques malédictions.

Nous découvrons aussi le grand Saladin, dont la personnalité ambiguë désarçonne quelque peu vos personnages…

Aussi charismatique que Richard, Saladin reste encore aujourd’hui une référence dans le monde arabe. Il est celui qui enleva Jérusalem aux chrétiens. On lui prête de grandes qualités humaines et tout à la fois une impitoyable soif de conquête. Il est plus proche de son adversaire qu’il n’y paraît et, cependant, tous le craignent. Loanna de Grimwald la première. Peut-être parce qu’elle connaît, mieux que d’autres, quelques-uns de ses secrets les mieux gardés…

Votre roman est très documenté, comment procédez-vous ?

Je travaille sur archives, je fais énormément de recherches. Mais aussi pointues que soient ces recherches, je ne perds jamais de vue l’essentiel : je suis une raconteuse d’histoires, pas une historienne. Mon but est avant tout d’emporter mes lecteurs, et je laisse la liberté à ceux qui le souhaitent de déterminer ce qui relève du possible ou bien de la vérité historique. Même si, croyez-moi, l’un et l’autre sont intimement mêlés. Certains de mes amis historiens se sont parfois demandé si mon imagination ne permettrait pas de combler certains blancs de l’histoire ! C’est le plus beau compliment qu’ils m’aient fait.

Vous mêlez très habilement histoire et légende : ainsi l’enfant illégitime de Richard Cœur de Lion devient le fils d’une descendante des grandes prêtresses d’Avalon et détient l’une des trois épées magiques, Durandal, Excalibur et Marmiadoise.

La légende de trois lames flamboyantes forgées en des temps immémoriaux est connue dans tout le monde celtique. Les chroniqueurs d’Henri Plantagenêt affirment que ce dernier a découvert Excalibur, ceux de Richard qu’elle fut emportée en Sicile au cours de la troisième croisade. Durendal fut déterrée à Blaye, dans le sarcophage de Roland de Roncevaux ; quant à Marmiadoise, elle fut trouvée dans le sol d’une cellule sur l’île des Bannis, autrefois située au large de l’Irlande. Toutes trois ont une existence historique. Et pourtant, c’est dans la légende qu’elles trouvent leur raison d’être. Quant à Philippe de Falconbridge, l’histoire ne dit pas qui fut sa mère, mais elle dut compter dans la vie de Richard Cœur de Lion car c’est la seule femme qu’il posséda… Et cela, l’histoire l’atteste.

Vous nous laissez sur notre faim au terme d’un roman haletant ! Avez-vous déjà commencé l’écriture d’une suite ?

Évidemment ! Elle clôturera cette saga commencée, pour moi, il y a un peu plus de dix ans.

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la presse en parle

« Avec Mireille Calmel, les héroïnes du Moyen Age sont de chair et de sang, passionnées et envoûtantes. (…) Légende, fiction et histoire se mêlent pour une éblouissante lecture. »
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« (…) Mireille Calmel nous entraîne dans la folie d’une époque vieille de neuf cents ans, qui demeure terriblement actuelle grâce à une écriture rythmée et épique… »
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